MaTess.... HALTESSE ROYALE DES BULLS DES HAUTES FALAISES
Je n'arrive pas à imaginer que tout est finit. Je n'arrive tout simplement pas à imaginer que tu es partie vers d'autres cieux.
J'ai réfléchi des mois et des mois avant de décider de ton placement pour une retraite heureuse et paisible. La cohabitation avec Fallone devenait compliquée et c'est avec Noreen qu’il y a eu un accrochage.
Nous avons pris notre temps pour te trouver la famille idéale, puis préparer ton départ. Nous avons tout finalisé pour que ta santé soit au top, ton intervention, tes soins, ton vaccin.
Le 30 juin, nous sommes partis avec toute la tribu pour Cambrai.
Je ne t'ai rien dit à propos de ton départ, je n'arrivai pas à l'assumer, sans doute que j’avais honte au fond de moi de te laisser après presque 8 ans d'amour et de partage inconditionnel...
Le 7 juillet, le téléphone a sonné, papa a décroché et j'ai très vite compris que tu étais partie pour toujours.
Huit jours exactement, jour pour jour que tu avais changé de maison.
Tous mes sentiments se sont mêlés, quoi, comment, pourquoi ? Que s’est-il passé ? Qu’as-tu donc avalé ? As-tu souffert ? T'es-tu sentie abandonnée au point de ne pas te battre ?
Non, ce serait une mort accidentelle après le déchiquetage d'une pomme de pin.
Je m'en veux, je leurs en veux même si je prétends le contraire. Ils n'ont pas pris autant soin de toi, comme nous le faisions. Quant à ce vétérinaire de garde, cet incapable, je le maudis.
Ma tristesse est à la hauteur de l'immense colère qui me ronge.
Ma Tess, tu étais si particulière, avec ton caractère têtu et bien trempé. Tu étais si intelligente, si joueuse avec ta bouille de boxeuse. Et ton petit cul qui se dandinait dès que je te parlai. Je n'accepte pas ton départ, pas maintenant, pas comme ça.
A présent, où es-tu, que fais-tu, comment vas-tu, sais-tu que Noreen a eu ses bébés ?
Je ne me pardonnerai jamais de t'avoir laissée, abandonnée.
Tu hantes mes journées, mes nuits.
Tu étais venue combler le vide laissé par le départ de Fidji, et maintenant tu es partie. Tu me manques cruellement ma chérie. Je vais devoir surmonter ce sentiment terrible de culpabilité ?
Comment croire que l’on ne se verra plus…
Prends bien soin de toi, là où tu es.
Peut-être veilleras-tu sur ton ancienne tribu ?
Je te demande pardon, si toutefois tu l'acceptes.
Je t'aime ma TESS, au revoir.
J'espère qu'un jour, nous nous reverrons, et que nous serons apaisées...
(20/07/2020)
Le 30 juin, nous sommes partis avec toute la tribu pour Cambrai.
Je ne t'ai rien dit à propos de ton départ, je n'arrivai pas à l'assumer, sans doute que j’avais honte au fond de moi de te laisser après presque 8 ans d'amour et de partage inconditionnel...
Le 7 juillet, le téléphone a sonné, papa a décroché et j'ai très vite compris que tu étais partie pour toujours.
Huit jours exactement, jour pour jour que tu avais changé de maison.
Tous mes sentiments se sont mêlés, quoi, comment, pourquoi ? Que s’est-il passé ? Qu’as-tu donc avalé ? As-tu souffert ? T'es-tu sentie abandonnée au point de ne pas te battre ?
Non, ce serait une mort accidentelle après le déchiquetage d'une pomme de pin.
Je m'en veux, je leurs en veux même si je prétends le contraire. Ils n'ont pas pris autant soin de toi, comme nous le faisions. Quant à ce vétérinaire de garde, cet incapable, je le maudis.
Ma tristesse est à la hauteur de l'immense colère qui me ronge.
Ma Tess, tu étais si particulière, avec ton caractère têtu et bien trempé. Tu étais si intelligente, si joueuse avec ta bouille de boxeuse. Et ton petit cul qui se dandinait dès que je te parlai. Je n'accepte pas ton départ, pas maintenant, pas comme ça.
A présent, où es-tu, que fais-tu, comment vas-tu, sais-tu que Noreen a eu ses bébés ?
Je ne me pardonnerai jamais de t'avoir laissée, abandonnée.
Tu hantes mes journées, mes nuits.
Tu étais venue combler le vide laissé par le départ de Fidji, et maintenant tu es partie. Tu me manques cruellement ma chérie. Je vais devoir surmonter ce sentiment terrible de culpabilité ?
Comment croire que l’on ne se verra plus…
Prends bien soin de toi, là où tu es.
Peut-être veilleras-tu sur ton ancienne tribu ?
Je te demande pardon, si toutefois tu l'acceptes.
Je t'aime ma TESS, au revoir.
J'espère qu'un jour, nous nous reverrons, et que nous serons apaisées...
(20/07/2020)